Un dessin de Jacques Gamelin (1738-1803)

Un premier contributeur a donné une interprétation du sujet de ce dessin.
Un 2ème contributeur propose une attribution de ce dessin à un autre artiste.

(Voir ci-dessous)

La demande initiale de son propriétaire : Quel est le sujet traité dans ce dessin ?

Informations fournies par son propriétaire :
Pierre noire, lavis gris et rehaut de blanc
Dimensions : 264 x 505 mm

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Un dessin de Jacques GAMELIN

1°) Contribution de C.L. consultante, spécialiste en art, sur le sujet de ce dessin

Titre proposé : Scène antique de sacrifice

« La scène de sacrifice réglée par un maître de cérémonie est située dans la cour d’un palais où s’activent de nombreux personnages vêtus à l’antique.

Sur l’autel d’un temple à colonnes, un bouc est présenté dans un baquet avant son destin final.
Sur la gauche, des porteurs d’offrandes chargés de lourds coffrets décorés s’acheminent en cortège vers le feu sacré.
Les personnages féminins occupent la partie droite de l’image : des musiciennes rythment le défilé au son de la lyre, des flûtes et des trompettes. Une femme agenouillée près de l’officiant maintient un seau sur un trépied.

La composition déploie linéairement l’ensemble des protagonistes à la manière des frises de l’antiquité classique tout en situant le point fort de l’image en son centre, sur les soldats romains vers lesquels convergent les lignes de fuite. L’un d’entre eux marque un temps d ‘arrêt, les mains jointes en prière tandis qu’un autre tend des objets au sacrifice.

A l’époque antique, chaque entreprise humaine, individuelle ou collective était précédée d’un sacrifice dédié à une divinité afin d’en obtenir des bienfaits.
Le sacrifice pouvait également avoir lieu après un événement favorable en guise de remerciement. Les offrandes, qui consistaient en biens précieux dont se défaisaient les participants et en un animal choisi pour son apparence parfaite étaient sacrifiées, c’est-à-dire brûlées.
Les fumées, intermédiaires entre les dieux et les hommes étaient censées parvenir à l’Olympe et nourrir les dieux.

Dans le dessin de Gamelin, le rituel est exercé par les membres d’une cité.
Quel sens et quelle temporalité accorder aux éléments de l’image ?

La scène représentée serait-elle une cérémonie de remerciements après une victoire sur une cité ennemie ? Ou bien viserait-elle à obtenir l’intercession favorable d’un dieu avant de livrer bataille ?
Les trompettes marquent-elles les différentes séquences de la cérémonie ou symbolisent-elles la victoire ? Les coffrets offerts sont-ils des biens personnels ou le tribut prélevé sur le butin de l’ennemi vaincu ?
Le soldat invoque-t-il ou bien rend-il grâce à la divinité ?

Si les deux moments de l’interprétation sont possibles, le sens allégorique du sacrifice n’est pas à exclure de l’intention de Gamelin.
Dans son oeuvre peinte, à côté des nombreuses représentations de batailles, le thème du sacrifice n’est pas absent et y exalte les vertus de courage et de générosité. »

2°) Monsieur Sylvain KERSPERN, expert en arts graphiques du XVIIème siècle, propose une attribution de ce dessin à un autre artiste.

Le propriétaire a été prévenu.

Coordonnées de ce contributeur :
Sylvain Kerspern
26 rue de Vaux
77000 MELUN

Num. tél. : 06 83 24 95 88
Adresse e-mail : sylvainkerspern@gmail.com
Site de l’expert : dhistoire-et-dart.com

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