2 estampes japonaises (EJ-33 EJ-34) expertisées

Publié le 11 octobre 202019 octobre 2020 par Bettina Vannier

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Estampe japonaise n°EJ-33

Estampe japonaise qui est une estampe originale de KUNISADA appelé aussi TOYOKUNI III — **Une estampe japonaise de Kunisada (Toyokuni III) – EJ-33**

Cette estampe japonaise est une estampe originale de KUNISADA appelé aussi TOYOKUNI III (1786-1865),
Nom de famille : Utagawa

Signature : Ichiyôsai Toyokuni ga (« dessiné par Ichiyôsai Toyokuni ») – à gauche sous l’éventail du personnage féminin adulte.
Kunisada prendra le nom de Toyokuni III vers 1844 après le décès de son maitre Toyokuni I puis celui du remplaçant de celui-ci, appelé Toyokuni II.

Date du tirage : entre 1847 et 1853
La date du tirage est déduite de la présence de deux cachets ronds de censeurs.
(à gauche sous l’éventail du personnage féminin adulte)
Entre 1842 et 1853, chaque censeur est identifiable grâce à son cachet. De 1847 à 1853, les censeurs travaillent par paire.

Cette estampe a souffert d’avoir été encadrée. La préservation des pigments a été altérée, l’exposition à la lumière les ayant beaucoup éclaircis.
Voir ci-dessous un autre tirage plus proche de l’état d’origine.

Le motif reste charmant.
Nous pouvons estimer cette estampe japonaise à 120 € – 140 €.

Estampe japonaise qui est une estampe originale de KUNISADA appelé aussi TOYOKUNI III - couleurs d'origine — **Estampe japonaise de Kunisada (Toyokuni III) – EJ-33** **– avec couleurs d’origine**

Estampe japonaise n°EJ-34

Estampe japonaise qui est une estampe originale de KUNISADA appelé aussi TOYOKUNI III représente une OIRAN — **Une estampe japonaise de Kunisada (Toyokuni III) – EJ-34**

Cette estampe japonaise est une estampe originale de KUNISADA appelé aussi TOYOKUNI III (1786-1865),
Nom de famille : Utagawa

Signature : Gototei Kunisada ga (« dessiné par Gototei Kunisada »)

Cachet de censure : le caractère Kiwame (approuvé) – cachet rond à la hauteur des pieds du personnage.

Date du tirage : Associé au type de signature utilisé par kunisada, le cachet de censure Kiwame permet de dater l’estampe entre 1830 et 1842.

Les couleurs de cette estampe ont également pali avec le temps.
Mais le sujet est très esthétique et recherché car le personnage représenté est une oiran.
Les « oiran » ou « tayu » (terme selon l’époque) étaient des courtisanes de haut-rang. Elles pratiquaient la danse, le chant et jouaient du shamisen.
Dans la hiérarchie des courtisanes qui comprenaient 8 échelons, elles bénéficiaient de prérogatives telle le droit de refuser un client.
Elles sont identifiables aisément dans les estampes par leur coiffure ornée de 8 longues épingles à cheveux et leurs luxueux kimonos portés en plusieurs couches l’un sur l’autre.

Nous pouvons estimer cette estampe japonaise à 130 € – 150 €.